Les déterminants

Définition :

On appelle déterminant les mots comme : un, le, mon, ce … qui se placent le plus souvent devant le nom dans le groupe nominal.
Ces mots permettent de présenter un personnage, un animal ou un objet d’une façon particulière.

Quelle est la place des déterminants dans le groupe nominal ?

Le nom commun est presque toujours précédé d’un déterminant, c’est donc le déterminant qui permet de savoir où commence le groupe nominal.
Nous constatons que chacun des deux groupes nominaux commencent par un déterminant.
Exemple : Mon ami m’a offert un cadeau.
Mon  marque le début du GN1, Un  début du GN2.

Un nom est-il toujours précédé d’un déterminant ?

Non ! Il arrive parfois que le nom ne soit pas précédé d’un déterminant.
• Avant certains noms propres comme : Brahim, paris … On ne met pas de déterminant.
• Après certaines prépositions comme : en, avec, par …
• Après le verbe être dans la fonction attribue.

Observez ces 2 exemples :

• Il m’a reçu avec gentillesse.
• Il m’a reçu avec une grande gentillesse.

Nous constatons que dans la phrase 1 le nom « gentillesse » n’est précédé d’un déterminant
Dans la phrase 2 le mot « gentillesse » est qualifié par l’adjectif « grande » ; il est accompagné du déterminant « une ».

Quels sont les différents types de déterminants ?

1. Articles : Définis ( le, la .. ), Indéfinis ( un, des .. ), Partitifs ( du, de la .. )
2. Adjectifs : Possessif ( mon, ta .. ), Démonstratifs ( ce, cet ..), Numéraux ( un, deux .. ), Indéfinis ( Aucun, nul, certains .. ).

Remarque : Il faut faire attention à ne pas confondre les adjectifs qualificatifs ( beau, grand.. ) et les adjectifs possessifs et démonstratifs qui sont des déterminants.

Quel rôle jouent les articles définis et indéfinis ?

• Lorsqu’on utilise l’article indéfini : un, une, des, devant un nom, on indique à celui à qui on parle qu’il n’a pas à se demander qui est le personnage, l’animal ou l’objet dont il est question.
• Lorsqu’on utilise l’article défini : le, la, les, l’, devant un nom, on indique à celui à qui on parle qu’il doit se demander qui est le personnage, l’animal ou l’objet dont il est question.
Ex : J’ai rencontré le jeune homme. Le  Qui est venu hier = Moyen d’identification.

Qu’est ce que l’article partitif ?

D’une, de la, du, de l’, sont des articles partitifs, on les trouve devant les noms non dénombrables, c'est-à-dire qu’on ne peut pas les compter, à la forme négative on emploie « de » à la place de « du, de la, l’ » Ex : Je ne veux pas de riz.

A quoi servent les adjectifs possessifs ?

L’adjectif possessif indique que la personne, l’animal ou l’objet dont il est question appartient à quelqu’un.
Il marque donc une relation de possession, de propriété.

Exemples :

1. J’ai emprunté sa voiture ( Sa = la voiture qui appartient à mon voisin )
2. Ali a mal à la tête. ( la = la tête d’Ali )

Nous constatons que dans la phrase ( 1 ) l’adjectif possessif « sa » permet d’indiquer que la voiture que j’ai prise est celle du voisin.
Dans la phrase ( 2 ) il est évident que la tête dont je parle ne peut être que celle d’Ali.

Les adjectifs démonstratifs :

Comme ce, cette, cet, ces. Servent à désigner, à montrer un personnage, animal ou objet.
Ex : Cette voiture est très belle. Regardez ce chien. Cet homme là est le père de mon copain.
Ils servent aussi à attirer l’attention sur quelqu’un ou quelque chose dont on a parlé.

Remarque : Cet homme-là est le père de mon copain.
Ils ne l’ont pas vu ces jours-ci.
Cette année-là, il ne vint pas au village.
Nous constatons qu’il existe des formes composées de l’adjectif démonstratif, en ajoutant « ci » et « là », on peut souligner la proximité « ci » ou l’éloignement « là » de ce dont on parle.
• Attention au trait d’union « - » dans les formes composées de l’adjectif démonstratif

Comment utiliser les adjectifs numéraux ?

Un, deux, trois servent à indiquer le nombre de personnes, d’objets dont il est question, on les écrit en chiffres : 1, 2, 3… et parfois on doit les écrire en lettres ( pour faire un chèque ).

• Les adjectifs numéraux sont invariables sauf : Vingt et Cent.
200  Deux cents chasseurs 209  deux cent neuf 280  Deux cent quatre-vingt.
• Nous constatons que dans 200 cent prends « s », il est ainsi chaque fois que cent est multiplié par un nombre et qu’il n’est pas suivi d’aucun autrement.
• Les nombres inférieurs à cent s’écrivent avec un trait d’union
99  quatre-vingt dix-neuf 135  Cent trente-cinq. 1989  Mille neuf cent quatre-vingts neuf.